lundi 11 novembre 2013

Mon pays



Une vaste étendue verte s'offre à mes yeux
Bordée de falaises blanches, les pieds dans l'eau
Le vent souffle depuis des temps immémoriaux
Ce relief est ma maison, la terre de mes aïeux.

Partout des moutons s'entassent par dizaines
Ces groupes forment de magnifiques flocons
Qui se déplacent alors doucement vers l'horizon
Quand je prend de la hauteur, surplombant la plaine.

Au milieux cette île battue par les vents et les flots
Se dressent fièrement des rangées de dents grisâtres
Qui pour moi me réchauffent le cœur comme un âtre
Car elles sont un rappel, que mon foyer est sur cet îlot.

Les pierres de mon pays levées les unes sur les autres
Un toit de chaume embrassant les pierres et la terre
Cette demeure se fondant dans le paysage millénaire
Qui fut le théâtre de batailles gagnées par les nôtres.

Cette maison que je considère comme un château
La cheminée l'inondant de chaleur et de lumière
Chauffant le bois de ma table à la forme irrégulière
Dont les chaises sont des trônes, sobres mais beaux.

Le vent et ses bourrasques transportent les messages
La musique des tavernes, les chants des pères et mères
Le bruit de l'hydromel coulant dans les verres
Cette chanson nous réconfortant à travers les ages.

Nos pas résonnent sur le plancher des auberges
Hommes et femmes riant et dansant tous ensembles
Sur une musique douce et entraînante qui rassemble
Ces moments de liesse vers lesquels tous convergent.

Ce pays est simple, brut et sauvage mais c'est le mien.
Celui que j'aime par dessus tout et pour toujours
Celui qui fait de nous tous une famille bercée par l'amour
Ce pays ou des milliers de gens se tiennent par la main.